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Danse-Résistance

Il n’y a pas de lutte finale, il n’y a pas de dernier combat.

Il y a de la résistance, tout le temps, depuis le premier jour, jusqu’au dernier. Contre la matière qui nous entoure, contre les obstacles, même physiques que l’on rencontre quotidiennement. Contre le monde entier en fait, avec lequel on doit composer, auquel on doit s’adapter. On n’a pas le choix.

Et ça vaut pour tout le monde, tout le temps. Ça fait partie de ce que l’on est, que de lutter, tout le temps.

Et c’est pour ça que je m’étonne toujours qu’on puisse encore penser la lutte en terme de résultat ou de solution plutôt que comme un mode d’action ; comme s’il fallait avoir à tout prix un retour sur investissement, un profit. Alors que c’est un mouvement la lutte ; qui est là tout le temps, et qui dure toute la vie.

Aux combats, aux obstacles, aux ennemis, que je rencontre, succéderont forcement d’autres ennemis, d’autres obstacles, d’autres combats dont je n’ai même pas encore idée aujourd’hui. Et je ne parle pas forcement de politique d’ailleurs.

Je parle de confrontation perpétuelle avec les autres, mais aussi avec soi-même face à la vie de tous les jours.

Et ce n’est pas être pessimiste que de dire qu’il faut s’y faire. C’est sortir de ce système qui nous fait croire qu’il y a une finalité ou une récompense.

Ça, c’est la fiction qu’on raconte aux enfants pour qu’ils avancent.

Et si on est complètement honnête, on abandonne cette croyance, on comprend peu à peu que tout est dans ce mouvement perpétuel qui est fait d’accrochages, de limites, de violences et auquel on est bien obligé de faire face. 

Tout est dans cette danse-résistance.

Ces mots d’Augustin Trapenard résonnent fort aujourd’hui. L’éclipse nous oblige à la remise en question, qui pourra l’éviter ? Qui pourra résister au changement ? Si les fondations doivent être nouvelles pour coller à ce que devient le monde, il sera indispensable de commencer par soi. Déraciner en profondeur. Parfois dans la douleur. Comment faire ? Quelle est la méthode ? Stop à cette injonction du devenu célèbre « lâcher prise » surtout lorsque l’on est au cœur de la tourmente ! Et si nous n’y arrivons pas ? sommes-nous condamnés à l’échec, à la culpabilité ?

Essayons de nous rappeler nos boums d’ados (driiiims are my realitiiii). Vous savez, cette proposition de slow à laquelle nous déclamions un formel NOOON, pour ce que l’on croyait être les meilleures raisons du monde ! mais surtout parce que nous n’avions pas pu nous préparer à cette proposition inattendue. Je crois que c’est un peu ça la danse-résistance ! Commencer par accueillir l’imprévu, l’inconfort, autrement que dans la lutte dure, la résistance ferme. Dire oui à la danse, sans se soucier de la gêne ressentie, et faire confiance. Au corps,à l’Autre, et surtout, à soi !

💫

 

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